Le dimanche 16 novembre 2025, l’Eglise Evangélique des Assemblées de Dieu de Côte d’Ivoire (EEADCI), de Yopougon Port-Bouët 2, temple Bethsaïda, a eu l’honneur d’abriter la célébration officielle de la 14ème Journée Africaine de Sécurité Routière.
Pour la circonstance, une délégation de l’Office de Sécurité Routière (OSER), conduite par M. IRIÉ BI Raphaël, Sous-Directeur des Opérations à l’OSER, a pris part au culte de louange et d’adoration.
Après la communication du Ministère des Transports relative à l’évènement, délivrée par M. IRIÉ BI Raphaël, le Dr DAO Daniel, Pasteur Principal de la communauté a adressé un message sur le thème de cette 14ème Journée Africaine de Sécurité Routière, qui est : « Comportement citoyen sur la voie publique, gage de sécurité routière. ».
Nous vous partageons, en intégralité, le texte de son message.
INTRODUCTION
En tant que citoyen, membre d’un État, nous avons des droits et des devoirs. En ce qui concerne nos droits, c’est l’État qui a la responsabilité de les garantir.
Par exemple : le droit à la santé, le droit à l’éducation pour nos enfants, le droit de bénéficier des infrastructures adéquates etc.
Parler du Comportement citoyen sur la voie publique, gage de sécurité routière, revient à nous interpeller sur nos devoirs à l’égard des Institutions qui nous régissent, donc de nos devoirs vis-à-vis de l’autorité ou de l’État, et de nos devoirs à l’égard de notre prochain, avec qui nous partageons la voie publique.
Selon les statistiques, plus de 95% des accidents de la route sont liés au facteur humain. Il faut donc changer notre comportement, car, un comportement citoyen sur la voie publique va au-delà du simple respect du code de la route ; il incarne certaines valeurs telles que le respect des lois et règlements, la patience, la maîtrise de soi, l’amour du prochain et l’amour de soi-même.
Nous allons donc développer notre message en trois grands points :
- Notre devoir à l’égard de l’autorité ;
- Notre devoir à l’égard du prochain ;
- Et notre devoir vis-à-vis de nous-même.
Le premier texte biblique sur lequel nous allons nous baser pour aborder le premier point est Romains 13v.1 à 7.
- NOTRE DEVOIR À L’ÉGARD DE L’AUTORITÉ
Romains 13v.1 à 7 : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur. »
Ce texte biblique que nous venons de lire nous parle de la soumission aux autorités supérieures.
En tant que citoyen, nous vivons en société, ce qui exige de nous, le respect de certaines règles et lois, qui assurent l’équilibre entre droits individuels et intérêt général, et qui permettent à la société de fonctionner selon les normes, et dans le respect mutuel, pour un épanouissement harmonieux de chacun et de tous.
À ce titre, les règles de la route et les panneaux de signalisation ne sont pas des suggestions, mais des lois établies pour notre protection. Aussi, la Bible nous enseigne le respect des autorités.
- Respecter les limitations de vitesse ;
- S’arrêter au feu rouge ;
- Porter sa ceinture de sécurité ;
- Ne pas utiliser son téléphone au volant ;
- Etc.
Ce ne sont pas seulement des obligations légales, mais un acte de soumission à un ordre établi pour le bien commun.
Matthieu 7v.12 nous recommande ceci : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. »
Le deuxième texte biblique sur lequel nous allons nous appuyer pour parler des deux autres points est : Matthieu 22v.34 à 40
Matthieu 22v.34 à 40 : « Les pharisiens, ayant appris qu’il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent, et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l’éprouver : Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »
Ce second texte biblique nous montre notre devoir envers notre prochain et notre devoir à l’égard de nous-même.
II.NOTRE DEVOIR À L’ÉGARD DE NOTRE PROCHAIN
L’amour du prochain est un principe actif qui cherche le bien de l’autre. Sur la voie publique, cela se traduit par la manifestation des valeurs suivantes :
- Avoir du respect pour la vie humaine
Dans la circulation routière, nous partageons l’espace avec des automobilistes, des cyclistes, des piétons. Le respect de l’autre est la clé pour une coexistence pacifique. Ainsi, aimer son prochain, c’est :
- Céder le passage à un piéton, surtout s’il est une personne vulnérable (par exemple une personne âgée ou un enfant).
- Respecter les distances de sécurité ; non pas par peur de l’amende, mais par souci de la sécurité de celui qui est devant nous.
- Ne pas stationner sur les places réservées aux personnes handicapées.
- Adopter une conduite qui ne met pas en danger les usagers plus fragiles (tels que les cyclistes ou les motocyclistes) 2.Au lieu d’être focaliser sur ses propres intérêts, il faut considérer aussi ceux des autres
La voie publique est un espace commun, où nous devons être attentifs aux besoins et aux difficultés des autres. Ce n’est pas une arène où il faut « gagner » ou « arriver le premier ».
- Laisser quelqu’un s’insérer dans la circulation ;
- Ralentir à l’approche d’un autobus, et bien d’autres, sont des actes concrets de cette considération 3.Se supporter et se pardonner réciproquement
Tout le monde peut faire une erreur. Au lieu de s’emporter contre un conducteur qui a fait une mauvaise manœuvre, il faut choisir de pardonner, et de rester vigilant pour compenser son erreur.
En cas de différend (exemple accrochage), adopter une attitude humble et apaisante peut désamorcer une situation tendue et éviter qu’elle ne dégénère en violence.
Ce sont des actes de grâce qui préservent la paix intérieure et la sécurité de tous.
III.NOTRE DEVOIR À L’ÉGARD DE NOUS-MÊME
Dans Matthieu 22v.39, la seconde partie du plus grand commandement dit ceci : « Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
S’aimer soi-même, c’est entretenir notre corps sainement et rester sobre sur la voie publique.
La Bible nous appelle à honorer Dieu avec notre corps. La conduite sous l’emprise de l’alcool ou des stupéfiants est une profanation de ce temple qu’est notre corps, et un mépris flagrant pour le don de la vie.
Prendre le volant en état d’ébriété ou sous l’emprise des drogues est un péché contre Dieu, contre soi-même et contre la communauté.
CONCLUSION
Pour conclure notre exposé, voici deux textes bibliques qui nous donnent des recommandations à suivre :
1 Timothée 4v.12 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. »
Jacques 1v.12 à 25 : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. »
La Rédaction
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