Thème : Evaluation du règne du Roi Joas, roi d’Israël
Le dimanche 21 novembre 2021, s’est tenu à l’église annexe des Assemblées de Dieu de Yopougon Port-Bouët 2, située au quartier Bagnon, le culte de louange et d’adoration. Au cours de ce culte un enseignement a été donné par le Pasteur Kouamé N’dré Edmond, sur le thème : Evaluation du règne du Roi Joas, roi d’Israël, thème tiré du texte biblique de 2 Rois 13v.14 à 25.
Introduisant son message, l’homme de Dieu a fait une comparaison entre les différents rois qui se sont succédé sur le trône d’Israël. Il y a eu les rois de Juda et ceux d’Israël. Pendant tous ces règnes, il y a eu des périodes de défaites et des victoires militaires de part et d’autre. Celui qui attirera notre attention, est le règne du Roi Joas, Roi d’Israël.
Dans leur grande majorité les rois d’Israël ont mal agi, en se livrant à des pratiques culturelles illégitimes. Pourtant, malgré une telle attitude, l’Eternel a continué de manifester son amour et sa fidélité en veillant sur Israël.
A l’opposé, le constat fait sur les rois de Juda est relativement positif, malgré certains reproches qui leurs sont adressés. Ce qui nous importe ici, c’est de faire l’évaluation du règne d’un de ces rois d’Israël, en l’occurrence le roi Joas, à l’époque du prophète Elisée.
Pour faire cette évaluation, l’orateur s’est basé sur certains versets. D’abord au verset 14 du texte de base, il est dit : « Élisée était atteint de la maladie dont il mourut ; et Joas, roi d’Israël, descendit vers lui, pleura sur son visage, et dit : Mon père ! Mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! ». Au travers de ce verset, nous voyons le respect qu’avait le roi Joas pour le Prophète Elisée. Car Elisée avait reçu la double portion de l’esprit de Dieu qui était sur le Prophète Elie. Et il fit le double des miracles de son maître. Il était donc respecté par le roi Joas qui voyait en lui un véritable serviteur de Dieu. C’est ce signe de respect envers les hommes de Dieu que nous recommande 1 Thessalonicien 5v.12 à 13 en ces mots : « Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous ».
Dans ce verset 14, il aussi dit : « …descendit vers lui, il pleura sur son visage ». Cette expression révèle que Joas révérait aussi Yahvé, et réalisait la grande perte que la mort de ce serviteur de Dieu représentait pour Israël. En appelant Elisée : « Mon père ! Mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! », Joas reconnaissait en Elisée et en l’Éternel la seule réelle défense d’Israël contre tous ses adversaires.
Ensuite, aux versets 15 et 16, « Elisée lui dit : Prends un arc et des flèches. Et il prit un arc et des flèches. Puis Elisée dit au roi d’Israël : Bande l’arc avec ta main. Et quand il l’eut bandé de sa main, Elisée mit ses mains sur les mains du roi, ». L’arc et les flèches dans ces passages symbolisaient la force et la victoire que Dieu allait accorder au roi Joas. En tant qu’enfant de Dieu ce qui doit faire notre force c’est la joie et la Parole de Dieu.
Elisée en mettant ses mains sur celles du roi, voulait dire au roi que la puissance qu’il exercerait contre ses ennemis ne vient pas d’un homme mais de l’Eternel des armées. Pour nous qui sommes chrétiens, nous devons savoir que notre puissance ne vient par des hommes, mais du ciel, la puissance nous est donnée par Dieu le Père.
Luc 10v.19 est une preuve que la puissance, c’est Dieu qui nous la donne, « Voici je vous ai donné le pouvoir… »
Au verset 17 il est dit : « …et il dit : Ouvre la fenêtre à l’orient. Et il l’ouvrit. Elisée dit : Tire. Et il tira. Elisée dit : C’est une flèche de délivrance de la part de l’Eternel, une flèche de délivrance contre les Syriens ; tu battras les Syriens à Aphek jusqu’à leur extermination. ». Elisée, en disant au roi d’ouvrir la fenêtre à l’orient, voulait lui montrer l’endroit où se trouvait ses ennemis. Cela prouve que Dieu était avec Joas et il contrôlait l’environnement.
Aux versets 18 et 19 : « …Elisée dit encore : Prends les flèches. Et il les prit. Elisée dit au roi d’Israël : Frappe contre terre. Et il frappa trois fois, et s’arrêta. L’homme de Dieu s’irrita contre lui, et dit : Il fallait frapper cinq ou six fois ; alors tu aurais battu les Syriens jusqu’à leur extermination ; maintenant tu les battras trois fois. ».
En effet, en s’arrêtant de frapper, le roi manifestait le manque de confiance en Dieu. Lorsque Dieu nous donne la victoire sur nos ennemis, nous devons les frapper jusqu’à les exterminer totalement.
Aux versets 20 et 21 il est écrit : « Elisée mourut, et on l’enterra. L’année suivante, des troupes de Moabites pénétrèrent dans le pays. Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l’on jeta l’homme dans le sépulcre d’Elisée. L’homme alla toucher les os d’Elisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds. »
Le miracle accomplit à cet instant précis concernait le roi Joas. C’était une manière pour Dieu de l’encourager à livrer bataille face à ses ennemis, quant au mort qu’on jeta, il représente le chrétien qui aujourd’hui est mort spirituellement, moralement et découragé. Si nous voulons nous relever comme ce mort, nous devons placer notre confiance en Dieu.
Au verset 25 nous lisons : « Joas, fils de Joachaz, reprit des mains de Ben-Hadad, fils de Hazaël, les villes enlevées par Hazaël à Joachaz, son père, pendant la guerre. Joas le battit trois fois, et il recouvra les villes d’Israël. » Joas a donc su compter sur Dieu, et il a remporté des victoires sur ses ennemis.
Le Pasteur Kouamé Edmond a terminé son enseignement par ces paroles d’encouragement tirées de Lamentations 3v19 à 22 : « Quand je pense à ma détresse et à ma misère, A l’absinthe et au poison ; … Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance. Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme… »
La Rédaction
