La puissance de Dieu dans l’épreuve

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Le dimanche 03 mai 2020, les fidèles de l’Eglise Evangélique des Assemblées de Dieu de Yopougon Port-Bouët 2, Temple Bethsaïda, ont participé, à l’instar des chrétiens des autres églises fermées du fait de la crise sanitaire liée au COVID 19, au culte diffusé à leur intention, en ligne sur Internet. Ce mois de Mai, qui est le cinquième mois de l’année, se présente sous les auspices de la grâce, selon l’interprétation biblique qui affecte au chiffre 5 celui de la grâce, comme l’a souligné le Pasteur Djallo Serge, dirigeant du jour.

A ce culte, la prédication a été apportée par le Pasteur Kouamé N’Dré Edmond, sur le thème : La puissance de Dieu dans l’épreuve, tiré de l’Evangile selon Jean au chapitre 11v1-44. Il a développé ce thème en s’appuyant sur quatre (04) principaux points que sont : l’intercession, le temps de Dieu, l’attitude à adopter dans l’épreuve et la manifestation de la puissance de Dieu.

Parlant de l’intercession, l’homme de Dieu a expliqué que l’action d’envoyer des personnes vers Jésus, afin que celui-ci vienne guérir Lazare qui était malade dans Jean 11v3, symbolise l’intercession Intercéder, c’est le fait d’intervenir en faveur d’une personne, d’une famille, d’une peuple et même d’une nation. Lorsque nous intercédons, cela apaise le cœur de Dieu, qui intervient alors en faveur de ses enfants. De même, dans cette situation difficile que le monde traverse, la disposition spirituelle et adéquate d’un chrétien doit être l’intercession. C’est le cas de Moïse, dans Exode 32v32. Il a intercédé en faveur des enfants d’Israël qui avaient fait un veau d’or ; ce qui avait suscité la colère de Dieu. Mais, Dieu a eu compassion de son peuple grâce à l’intercession de Moïse.

Nous avons également l’exemple de Samuel, dans 1 Samuel 7v8-12. Dans ce texte, Samuel intercéda jusqu’à ce que le peuple d’Israël remporte la victoire dans la guerre face aux Philistins.

Abraham a également intercédé en faveur de Sodome, et son neveu Lot a été épargné avec d’autres personnes du châtiment divin, dans Genèse 18v20-33.

Le prophète Habacuc a intercédé à son poste, pour informer le peuple Israël des dangers qu’il courait dans Habacuc 2v1.

De la même manière que ces personnes ont intercédé, nous aussi nous devons intercéder en faveur de ce monde et de l’Eglise, car c’est à cela que Dieu nous a appelé.

Au niveau du deuxième point de son intervention intitulé le temps de Dieu, l’homme de Dieu a souligné que nous ne devons pas chercher à forcer la main de Dieu, car il fait toute chose bonne en son temps. Dans le texte de base, au verset 3, lorsque Marie et Marthe ont envoyé des gens vers Jésus, la Bible nous dit que Jésus est resté encore deux jours dans le lieu où il se trouvait, car son temps n’était pas encore arrivé.

L’homme de Dieu a relevé que dans la gématrie chrétienne, le chiffre 2 renvoie au témoignage. Pour dire que Jésus était bien conscient de la situation, mais en restant encore deux jours, c’était pour montrer qu’il est le Maître des temps et des circonstances, et qu’il n’agit qu’en son temps.

Dans Jean 2v4, aux noces de Cana, nous voyons que Marie, la mère de Jésus, lui a demandé d’intervenir quand le vin manquait. Jésus lui a répondu : « Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue ». Pour dire que Jésus intervient toujours en son temps, quelles que soit les circonstances. C’est également ce qui est dit dans Ecclésiaste 3v1-8, « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose… ».

Dans cette crise que traverse le monde, nous devons savoir que Dieu va intervenir en son temps.

Dans le troisième point de son message, l’attitude à adopter dans l’épreuve, l’orateur a cité plusieurs exemples d’attitudes dans la Bible. L’exemple de David et ses gens, dans 1 Samuel 30v4, lorsqu’ils revenaient de guerre et avaient constaté que les Amalécites avaient  détruit, brulé, pillé et emmené leurs enfants et femmes en captivité, ils se mirent à pleurer.

Dans Matthieu 2v18, la Bible nous dit qu’on entend des pleurs à Rama, car le roi Hérode avait fait mourir tous les enfants mâles de zéro à 2 (deux) ans.

De la même manière dont les personnes pleuraient pour Lazare, à Rama ainsi que David et ses gens, de cette même manière, il y a des pleurs partout dans le monde à cause de cette pandémie liée au COVID 19. Mais, en tant qu’enfants de Dieu, nous devons demeurer ferme et garder espoir. Pour ceux qui ne croient pas en Dieu, c’est le temps d’accepter Jésus-Christ, comme leur Seigneur et Sauveur personnel.

Aucun enfant de Dieu ne doit se laisser dépasser par la situation, car Jésus dit qu’il est avec nous, tous les jours jusqu’à la fin du monde.

Dans le dernier point de sa prédication, la manifestation de la puissance de Dieu, le Pasteur Kouamé N’Dré Edmond s’est basé sur les versets 40-44 de l’Evangile selon Jean. La puissance de Dieu se manifeste dans ce texte par la résurrection de Lazare, a-t-il indiqué. Quand l’homme est sans solution, découragé, abattu, c’est à ce moment que Dieu manifeste sa puissance, comme cela a été le cas pour Lazare, dont le corps sentait déjà, parce que mort depuis 4 jours.

Ainsi, le Seigneur va bientôt manifester sa puissance et cette pandémie prendra fin, car le Dieu que nous servons est plus actuel que l’actualité.

Concluant son intervention, l’homme de Dieu a rappelé que depuis l’aube des temps, Dieu manifeste sa puissance. Lorsque nous parcourons la Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse nous voyons combien de fois Dieu a manifesté sa puissance dans toutes sortes de situations. Il en sera de même en ces temps que nous vivons. Seulement, nous devons croire, c’est en cela que nous allons voir la gloire de Dieu.

 

La Rédaction

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