Sous thème : « La Parole de Dieu fait de nous des héritiers et non des esclaves »
Ce dimanche 24 janvier 2021 était le 14e jour de la 6ème édition du programme de trois semaines de jeûne et prière, dénommée « Année de gloire ! », organisé par l’église des Assemblées de Dieu de Yopougon Port Bouët 2, Temple Bethsaïda. C’est au Révérend Docteur Séri Gboagnon Apollinaire, Pasteur principal de l’église des Assemblées de Dieu de Cocody Centre et Président de la FECI (Fédération Evangélique de Côte d’Ivoire), qu’est revenue la charge d’apporter la prédication dominicale. Le Révérend Docteur ponctuait ainsi, trois jours d’enseignement sur le sous thème : « La Parole de Dieu fait de nous des héritiers et non des esclaves ». Un message qu’il a articulé autour des notions d’esclave et d’héritier.
Abordant le premier point de son intervention, l’homme de Dieu a expliqué que l’esclave a un maître, ce dernier a l’absolu pouvoir sur lui. Dès lors, l’esclave ne vit plus pour lui-même, il ne recherche et ne sert plus ses intérêts personnels, mais ceux de son maître. Dans une certaine mesure, il est considéré comme un objet animé. L’esclave perd tous ses droits (ses droits de liberté, ses valeurs morales, le droit d’être traité comme un humain etc.).
Le statut d’esclave s’acquiert au moyen d’un commerce, d’un traité. On devient esclave par pacte, par péché, par envoutement, etc. Dans Jean 8v.34, Jésus a déclaré « …quiconque se livre au péché est esclave du péché… ». Comprenons donc que l’esclavage concerne aussi bien le monde physique que le monde spirituel. Puissions-nous demeurer vigilants pour ne pas tomber sous le joug du péché.
S’il y a de l’esclavage dans le monde spirituel, où est donc l’espoir ? En réponse à question l’homme de Dieu a expliqué que l’espoir réside dans relation intime avec le Seigneur Jésus-Christ, en qui siège l’Esprit du Seigneur (Luc 4v.18).
Deuxièmement, le révérend Docteur Gboagnon est revenu sur le concept d’héritier. Est héritier celui qui jouit des biens qu’il a eu en partage par le testament d’héritage. On devient donc héritier par un transfert, par don ou par legs de biens matériels ou immatériels ou encore par filiation. Il est effectif lorsqu’on constate la mort du testateur (Hébreux 9v.16 à 17).
La qualité d’héritier peut se perdre par déchéance, par divorce ou séparation. Il est important de retenir deux actes majeurs. D’une part, nous sommes devenus enfant de Dieu, par la nouvelle naissance. En tant que chrétiens, nous sommes nés de nouveau en Christ par la foi en la Parole de Dieu. Et d’autre part, par la mort de Christ, le testateur. La particularité, c’est que Dieu Le Père a attesté notre titre d’héritier par la mort de Christ, toutefois, il est revenu à la vie, afin d’être avec nous jusqu’à la fin du monde. C’est pourquoi, en toute circonstance, n’oublions pas que nous sommes enfants de Dieu. Si donc nous nous sommes enfant de Dieu, de quoi avons-nous hérités ? Nous avons hérités de la vie de Dieu, celle qui nous donne accès au trône de Dieu. Nous avons aussi reçu la liberté, car nous sommes affranchis en Christ (Galates 5v.1). Nous avons reçu l’amour, car Dieu est amour (1 Jean 4v.8). Dieu nous a donné la paix, la patience, la fidélité, la joie, l’espérance etc. afin d’être équilibré dans ses voies.
Les chrétiens doivent retenir fermement qu’ils sont enfant de Dieu. Cependant, nous avons des droits ; mais retenons que nous avons aussi des devoirs. Notre Père, a fait de nous des êtres supérieurs pour que nous dominions par Sa puissance sur l’ancien maître.
Enfin, Il nous a accordé le privilège de l’adoration, la louange et l’exaltation du Seigneur. Et cela est pour nous un devoir exclusif. Il est écrit « Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul ». Matthieu 4v.10 ; tel est notre devoir d’héritiers du Père.
« Que ces quelques paroles vous soutiennent dans la marche chrétienne, afin qu’au retour du Roi, nous puissions être trouvés digne. Ne cessons guère d’adorer Dieu, qui ne fait pas de nous des esclaves comme le fait le diable, mais qui fait plutôt de nous ses héritiers ! ». C’est par ces paroles d’exhortation à l’assemblée du temple Bethsaïda, que l’homme de Dieu a terminé son enseignement.
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La Rédaction
