Quels enseignements tirer de l’histoire biblique de la femme qui perdait du sang de longue date ? C’est à cet exercice que s’est prêté le Pasteur N’Guessan Kanga Alphonse, en service à l’église des Assemblées de Dieu de Niédiékaha, église annexe de Tafiéré, dans la Région de Korhogo, le dimanche 17 juillet 2022, lors de la prédication qu’il a apportée à l’église des Assemblées de Dieu de Yopougon Port-Bouët 2, Temple Bethsaïda.
En effet, l’homme de Dieu a traité le thème : L’expression de la foi de la femme et ses résultats, en se basant sur le passage de l’Evangile selon Marc en son 5ème chapitre, à partir du verset 25 au 34.
Dans la première partie de son message, il a montré la façon dont cette femme a manifesté sa foi, à travers différentes expressions relevées dans le texte biblique.
Au verset 27, il est dit : « …ayant entendu parler de Jésus… ». Ce verset indique qu’elle a pris connaissance de Jésus. Et c’est cette connaissance qui a créé en elle la foi. La Bible dit dans Romains 10v.17 que « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ ». Donc connaître Jésus engendre la foi. Comme elle, tout homme doit d’abord faire la connaissance de Jésus-Christ pour le recevoir dans son cœur et bien le servir (1 Jean 5v.19 à 21).
Seconde expression, toujours au verste 27 : « Elle vint dans la foule par derrière ». Cette expression traduit l’idée de la relation d’intimité que nous devons avons avec Christ. Celui qui désire connaître Christ doit s’approcher de lui. S’approcher de Jésus permet de le connaître véritablement. Cette femme l’a fait malgré l’interdiction de la Loi, parce qu’elle était impure.
Troisième expression dans le même verset 27 « …et toucha son vêtement. ». Toucher Jésus, pour nous chrétiens contemporains, peut revêtir plusieurs formes. On peut toucher Jésus par la Prière. C’est la forme de communication par excellence. Par la prière Dieu agit, à l’image de Paul et Silas qui louaient Dieu dans la prison et le Seigneur est intervenu.
On peut toucher Jésus par nos offrandes, comme ce fut le cas de Corneille dans Actes 10v.4 : « …Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s’en est souvenu. ».
On peut toucher Dieu par notre obéissance, à l’exemple de la veuve de Sarepta (1 Rois17v.10 à 16). Ainsi, si nous voulons toucher Jésus, il est bien de se laisser caractériser par une vie d’obéissance à Dieu.
On peut également toucher Jésus par le service que nous rendons pour Dieu. C’est en servant dans le Temple que Zacharie a reçu la visitation de l’Ange (Luc 1 v.8). Nous devons aussi nous rendre disponible pour l’œuvre de Dieu.
Enfin, on peut toucher Jésus par notre vie de sanctification, à l’exemple de Marie et Elisabeth (Luc 1v.5 à 6, 26 à 27). La sanctification est d’ailleurs le préalable pour voir Dieu.
Enfin, au verset 33 du texte de base, cette femme répond publiquement à la question de Jésus. Par cet acte, elle témoigne de son état d’avant et de ce qui s’est passé quand elle a touché Jésus. Et bien plus, son témoignage produit la foi chez la foule, et contribue à affermir la foi des disciples de Jésus.
Dans la seconde articulation de son message, le Pasteur N’Guessan Kanga, a mis en évidence les résultats de l’expression de la foi de cette femme à travers le verset 34 du texte biblique de base, qui dit : « …Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix, et sois guérie de ton mal… »
L’orateur a d’abord souligné le fait que Jésus appelle la femme « …ma fille… », expression de son appartenance à la famille de Dieu désormais. Ensuite il fait remarquer que Jésus lui dit : « …ta foi t’a sauvé va en paix… ». Ce bout de phrase traduit le fait que seul Jésus a le pouvoir de sauver et de donner la paix. La paix qu’Il donne est sans condition et durable. Dernière expression : « …sois guérie de ton mal… », est la preuve que Jésus-Christ est le Souverain Sacrificateur. Il certifie que cette femme est guérie définitivement de son mal.
« Croyons en notre Seigneur Jésus et connaissons-le, approchons-nous de lui et proclamons ses merveilles, afin de profiter de ses grâces ». C’est par cette exhortation que le Pasteur N’Guessan Kanga Alphonse a clos son homélie.
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