L’épilogue de la première semaine du programme annuelle d’accentuation spirituelle dénommée « Année de Gloire », 9ème édition, a eu lieu au culte du dimanche 14 janvier 2024, à l’église des Assemblées de Dieu de Yopougon Port-Bouët 2, temple Bethsaïda.
Le Pasteur Souleymane Kambiré, administrateur général de l’Eglise Evangélique des Assemblées de Dieu de Côte d’Ivoire (EEADCI), et par ailleurs pasteur principal de l’église des AD d’Akandjé – Performer, temple Early Holiness Chapel (EHC), premier orateur de ce programme, a fait la synthèse du thème général qu’il a abordé en cours de semaine.
L’homme de Dieu a commencé son exposé par une approche définitionnelle du thème qui est : « Être un vase d’honneur pour le Seigneur ! », sur la base du passage biblique de 2 Timothée 2v.20 à 21, avant de dégager quatre (4) principes spirituels en rapport avec le concept de vase d’honneur.
Il a expliqué que le vase est d’abord un récipient, de matière, de grandeur et de forme variable. Il en existe pour différentes utilités, à boire, funéraire ou simplement à usage décoratif. Certains sont faits en argile, en pierre ou en bois (Esaïe 29v.16, Exode 7v.19), et d’autres en matériaux de plus grande valeur, c’est-à-dire, en airain, en argent ou en or.
L’orateur a souligné que chacun de ces vases peut être un vase d’honneur, comme ceux du temple Jérusalem décrits dans Nombre 7v.12 à 86, Exode 25v.9, 2 Samuel 8v.10, ou être d’un d’usage vil.
Il a ensuite indiqué que le Nouveau Testament compare le corps humain à un vase fragile qu’il faut savoir ménager, selon 2 Corinthiens 4v.7 : « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. ».
Dans Romains 9v.20 à 21, faisant une analogie, Paul parle de la liberté qu’a le potier de façonner l’argile à sa guise, et d’en faire ce qu’il veut. Il est dit dans ce passage : « O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ? ». De même, Dieu a toute autorité sur l’être humain.
Le Pasteur Kambiré a insisté sur le fait que la valeur d’un vase ne dépend pas forcément de la matière dans laquelle il a été taillé. Un vase peut être d’argent ou d’or et être d’un usage vil. Le potier reste le maître de la valeur qu’il donne au vase. Ainsi, Dieu étant notre potier, nous devons rester comme l’argile, malléable à souhait entre ses mains.
Dans la seconde articulation de son message, le prédicateur a relevé quatre principes à retenir du texte 2 Timothé 2v.20 à 21.
Le premier principe est celui de la relation du vase avec le maître de la maison. Il a expliqué que pour être un vase d’honneur, il faut être dans la maison et donc avoir une relation intime avec le maître de la maison. L’honorabilité d’un vase dépend de sa place dans la maison. Le vase bénéficie de l’honneur de la maison.
Le second principe est celui de la culture d’excellence. Le vase d’honneur reflète l’excellence. Nous devons donner le meilleur de nous même dans toutes nos entreprises, car notre Dieu est le Dieu de l’Excellence.
Le troisième principe est celui de la séparation. Le vase d’honneur est tenu de se séparer de ceux qui sont d’un usage vil. En tant que chrétien nous devons toujours nous démarquer du monde, sortir du lot, à l’image de Jean, qui, parmi les disciples a su se démarquer pour développer une grande proximité avec le Christ.
Le dernier principe est celui de la responsabilité. Le vase d’honneur doit être conscient de sa qualité et en assumer la responsabilité qui va avec. Ce principe consiste à répondre de ses actes devant le Seigneur. Mais, également en tant que chrétiens ; il est de notre responsabilité de faire des disciples, selon Romains 10v.13 à 15. « L’accomplissement de la mission est le chemin pour être un vase d’honneur ! », a affirmé le serviteur de Dieu.
A la fin de la prédication, le Pasteur Souleymane Kambiré, qui a répondu à l’appel du Seigneur de le servir en tant missionnaire avec sa famille au Canada, a sollicité l’assistance des chrétiens du temple Bethsaïda pour la réalisation de ce projet.
Junior KOLOKO