Thème : Les implications inhérentes à la qualité de travailleur chrétien

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Le dimanche 05 mai 2024, le culte à l’Eglise Évangélique des Assemblées de Dieu de Yopougon Port-Bouët 2, temple Bethsaïda s’est inscrit dans la continuité de la célébration de la fête du travail.

En effet, le message du jour, délivré par le Docteur Charles Marie Kondé, appelé affectueusement Chamako, pasteur principal de l’église des Assemblées de Dieu de la Riviera Palmeraie, temple les Oliviers, était adressé aux travailleurs.

Sa prédication avait pour thème : « Les implications inhérentes à la qualité de travailleur chrétien ». Les textes bibliques de base ont été tirés des livres de Colossiens 3v.20 à 26 et Job 31v.14 à 32.

Le serviteur de Dieu a commencé son exposé en définissant le travail comme une activité lucrative ou non. Il a précisé que le travail est un projet de Dieu pour l’homme, selon Exode 20, le verset 9, qui dit : « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage ». Cependant, par l’entrée du péché dans le monde, le travail sensé être une source de joie pour l’homme est devenu un fardeau.

Face à ces réalités, notre devoir en tant que chrétiens est de ramener le travail à ses valeurs initiales. Ainsi, l’objectif du message était de montrer ce qu’implique le fait d’être travailleur chrétien.

Il a d’abord mis en évidence les implications inhérentes à la qualité de maître. Parlant de maître, il a indiqué que le terme « maître » trouve son origine dans l’antiquité, du temps de l’esclavage, dans le rapport maître-esclave, mais qu’il est toujours employé dans notre contexte actuel. Il désigne à présent les personnes élevées en dignité et qui ont sous leurs ordres des subalternes. En clair, ce sont les patrons.

Selon l’orateur, pour tout chrétien faisant partie de cette catégorie de personnes, il est requis trois attitudes fondamentales à adopter.

Premièrement, il s’agit de savoir que Dieu est le Maître des maîtres, comme le souligne Colossiens chapitre 4 le verset 1 : « Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous avez un Maître dans le ciel ». Cette attitude devrait amener les maîtres à faire preuve d’humilité et de sagesse. Il a souligné d’ailleurs que les positions peuvent s’inverser, car, à tout moment, les rôles peuvent s’inverser. Il vaudrait donc éviter l’esprit d’ostentation.

Deuxièmement, le patron chrétien doit faire preuve de justice, à l’image Job, dans Job 31 du verset 13 à 14, où il dit : « Si j’ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante lorsqu’ils étaient en contestation avec moi, qu’ai-je à faire quand Dieu se lève ? ». Cette justice consiste à faire preuve d’impartialité dans les prises de décisions.

Pour finir avec le cas des patrons, il a expliqué qu’ils devraient éviter d’agir envers les subalternes par esprit de méchanceté, afin d’éviter tout blocage dans leur propre vie.

En ce qui concerne la seconde catégorie des acteurs du travail, en l’occurrence les subalternes ou employés, l’homme de Dieu a commencé par les encourager à ne développer aucun complexe, dans la mesure où la situation pourrait changer d’un moment à un autre. Il a d’ailleurs précisé que : « Dieu a simplement voulu qu’il y ait un ordre hiérarchique entre les hommes, pour qu’il y ait une meilleure l’harmonie dans les relations humaines ».

Toutefois, en tant que subalterne, Dieu attend de nous trois dispositions, dont la première est l’obéissance. Elle consiste à exécuter les ordres que l’on reçoit de son supérieur hiérarchique. A ce niveau, l’orateur a averti l’auditoire en affirmant que : « Cette obéissance n’a de sens que, dans la mesure où elle n’est pas anti-biblique ou contraire à la Parole Dieu ».

Aussi, il est demandé aux subalternes de travailler dans la crainte de Dieu. Il s’agit pour ce dernier, de travailler comme si le Seigneur était présent physiquement dans son lieu de service. Cela lui permettrait d’éviter de pécher contre Dieu et contre son maître, dans l’accomplissement de ses tâches.

Le pasteur Chamako a également conseillé de faire une nette distinction entre le temps imparti pour le travail, et celui consacré au service du Seigneur.

Troisièmement, les subalternes devraient se soumettre au principe de l’autorité, qui implique le respect de l’autorité physique ou morale.

Dans la dernière partie de son message, le prédicateur a parlé de quelques implications inhérentes à la fois au maître et au subalterne. En effet, même s’ils ont chacun des attentes différentes dans le service, en tant que chrétiens, le maître (le patron) et le subalterne (l’employé) ont des exigences communes à remplir vis-à-vis du Seigneur.

Il s’agit, entre autres exigences, de mettre leurs biens à la disposition de Dieu, de faire de leur lieu de service un champ de mission, de vivre dans la sanctification et la sainteté, et d’observer le principe du sabbat ; comme le dit Exode 20 au verset 8 : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier. »

Le Dr Charles Marie Kondé a conclu son message en insistant sur le fait que : « Travailler est une grâce que nous obtenons de Dieu ».Ensuite, la pastorale du temple Bethsaïda a conduit l’assemblée dans un moment de prière pour les travailleurs, selon leurs domaines d’activités.

Présentation des mariés

Axel Goli

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